Le cours permet de se familiariser avec des instruments ouest africains tel que le djembé, les doumdoums, le balafon, le bara, les bougarabous. Leur utilisation, basée sur des mouvements simples et répétitifs, est une bonne occasion de développer la sûreté, la précision, la compréhension du mouvement, la recherche de l’effort minimal, le placement dans un groupe et la concentration. De plus, la pratique de ces instruments donne un tonus musculaire impressionnant, une parfaite maitrise de la dissociation et une excellente compréhension du rythme.
Multi-instrumentiste étonnant, Christophe Erard a effectué pendant quinze ans de nombreux voyages en Afrique afin d’étudier sur place les instruments traditionnels. Il s’est aussi intensément formé en Europe, notamment avec Mamady Keita et Adama Dramé. Il a accompagné durant une quinzaine d’années des cours de danse africaine dans toute la Suisse.
Le cours s’adresse à tous, avec ou sans expériences musicales.
La respiration est un mouvement automatisé depuis notre naissance. Un peu plus docile que les battements de notre cœur, il nous est possible de la contrôler. Le didjeridoo nous permet d’y travailler en profondeur.
Cet instrument nous vient d’un des peuples les plus anciens de la planète; il est joué depuis env. 80’000 ans. Pure création de la nature, le bois est évidé par des termites. Pour en jouer, il faut coordonner quatre actions :
1. Production d’un battement rapide des lèvres.
2. Travail des harmoniques un peu à la façon d’un joueur de guimbarde.
3. Utilisation de la voix.
4. Maîtrise de la respiration continue.
Les cours privés présentent les techniques de base et s’adressent à tous. Des cours pour les écoles, par classes, sont aussi envisageables.
Des instruments de travail sont mis à disposition, mais il vous est naturellement possible d’amener votre propre instrument.
Le cours a pour but la découverte de sa voix par une démarche totalement inhabituelle. En effet, aucun de nous n’a jamais eu l’idée d’utiliser son appareil vocal à la façon des chanteurs de ce pays. Nous découvrons donc ensemble un espace vierge, libre de tout passé ou d’ expériences.
Les trois techniques abordées dans ce cours sont différentes et complémentaires. Elles représentent des manières totalement distinctes de moduler le son de notre voix et nous permettent de décupler nos possibilités sonores :
-haïchira nous permet faire sonner notre voix une octave plus basse
-chakhalt développe notre coffre et notre musculature
-xoömi nous permet d’atteindre des sons cristallins et très aigus.
Aucune formation n’est nécessaire pour participer au cours. Vos progrès dépendront uniquement du plaisir et de l’enthousiasme qui seront les vôtres au long de cette découverte.
Christophe Erard a découvert les chants mongols au Buskers Festival dans les rues de Neuchâtel en été 1996. Tout de suite fasciné par ces voix, il a cependant du attendre la saison 97 pour avoir l’occasion de travailler ces techniques. Engagé au côté de deux musiciens mongols par un petit cirque, Christophe Erard a saisi l’aubaine pour se familiariser avec cette musique en observant et entendant son maître Gantulga Damdin dans plus de quatre-vingt spectacles et en profitant de ses conseils pendant près de sept mois. Fort de cette précieuse expérience, Christophe a dû travailler encore sept années avant de pouvoir percer le mystère de ces voix fascinantes. C’est devenu maintenant un atout majeur de sa réussite. Sa voix couvre plus de six octave. Cet intense travail vocal (env 15’000 heures) lui a permis de se mettre a jouer les instruments à vents avec une grande facilité et il joue maintenant, outre le cor des alpes et le didjeridoo, plus de 20 flûtes, les saxes et les clarinettes.